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Le climat continue de se dégrader inexorablement partout dans le monde
Mise à jour du présent article, surtout sur l’aspect concernant Madagascar, mise à jour faite le 08/02/2022.
Un cyclone de plus vient de dévaster les lointaines iles paradisiaques du l’océan Indien (Réunion, Maurice, pour finir par passer au dessus de Madagascar, en laissant des traces marquées à jamais, et c’est le second cyclone pour cette année, mais par bonheur il n’y a pas eu de morts.
Par chance cette fois-ci, seulement une petite quinzaine de blessés sont constatés, mais le danger est passé très près, et il laisse des traces qui mettront des années pour s’effacer, heureusement les autorités ont réussi à faire mettre à l’abri et à déplacer les populations les plus exposées.
Dépressions, Tempêtes, Cyclones, Typhons, Ouragans, Tornades, ce sont des noms différents, mais pour des phénomènes climatiques assez proches et souvent destructeurs, car très puissants, se matérialisant par des vents très forts, et des pluies diluviennes de très grande ampleur ; entrainant une dégradation forte des conditions météorologiques avec de la pluie, du vent, de la houle, sans parler des coupures électriques, de la fourniture de l’eau potable, et des transports publics, toutes les écoles resteront aussi fermées, pour éviter tout accident possible.
La population est restée confinée à domicile alors que l’île se préparait au passage dans la nuit de mercredi à jeudi du cyclone Batsirai, et c’est le second cyclone pour l’année en cours (le premier se dénommait ANA), et nous ne sommes qu’au mois de Février.
Note de l’auteur,
Toutes les précisions du présent article, je les ai trouvées sur des sites internet, où il est facile de trouver toutes les informations recherchées. Il existe des sites spécialisés ou bien des sites dits généralistes. J’ai du puiser partout, pour rédiger ces quelques lignes.
Pour la justesse de nos propos, les tsunamis changent de saison , tous les 1er Juillet, et le bassin Sud-Ouest de l’océan indien bascule dans l’année cyclonique 2021/2022, durant les étés ici en Métropole, au début du mois de Juillet, mais les périodes changent par rapport aux océans.
Cyclone Batsirai, L’ile de la réunion en alerte rouge cyclonique, comme Maurice et Madagascar, découvrons les détails de ce phénomène cyclonique et certains de ses résultats dans l’article qui suit, qui en plus détaille certaines précisions.
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Types de dépressions et similaires
Pour déterminer les noms de toutes ces anomalies, il faut souvent se baser sur la vitesse moyenne des vents, mais sans oublier que parfois les rafales peuvent dans certains cas dépasser de 50 % ou plus, les vitesses des vents moyens
- – Dépression tropicale. Vent moyen entre 51 et 62km/h.
– Tempête tropicale modérée. Vent moyen entre 63 et 88 km/h.
– Forte tempête tropicale. Vent moyen entre 89 et 117 km/h.
– Cyclone tropical. Vent moyen entre 118 et 165 km/h.
– Cyclone tropicale intense. Vent moyen entre 166 et 212 km/h.
– Cyclone tropicale très intense. Vent moyen supérieur à 212 km/h. -
Qu’est ce qu’un typhon
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Qu’est ce qu’un ouragan
Oui, les ouragans et les typhons sont des phénomènes qui découlent des cyclones, la principale différence entre eux étant l’endroit où ils apparaissent, et la vitesse de ses vents.
Les ouragans sont des tempêtes tropicales résultant de cyclones. Les ouragans sont tous des phénomènes qui affectent l’océan Atlantique au nord, la mer des Caraïbes, le golfe du Mexique et les côtes de l’Amérique du Nord reliées à l’océan Pacifique. Bref, c’est un phénomène nord-américain et caribéen.
Un cyclone est classé comme un ouragan lorsqu’il atteint des vitesses supérieures à 119 km/h et peut dépasser 250 km/h dans ses formes les plus sévères.
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Qu’est-ce qu’une tornade.
Comme les cyclones, les tornades sont des phénomènes atmosphériques impliquant de grands mouvements d’air en rotation. La différence est que, alors que les cyclones peuvent atteindre des centaines de milliers de kilomètres de superficie, les tornades sont plus petites, 2 kilomètres de diamètre.
Cela ne signifie pas, cependant, que les tornades ont un potentiel destructeur moins que les cyclones. Malgré le diamètre réduit, les vents de tornade peuvent dépasser les 500 km/h, causant d’immenses dégâts selon leur durée. Les vents cycloniques, à leur tour, atteignent jusqu’à 120 km/h.
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Qu’est-ce qu’un tsunami, et différence avec un raz-de-marée.
Le tsunami (du japonais : tsu, « port » et nami, « vague ») c’est une onde (vague marine) provoquée par un rapide mouvement d’un grand volume d’eau (océan ou mer). … D’une manière générale les tsunamis sont habituellement générés par de grands tremblements de terre sous-marins (magnitude > 7) très peu profonds (profondeur < 50 km); les tsunamis de nos jours, font partie des catastrophes naturelles parmi les plus destructrices, car certaines vagues peuvent dépasser les 30 mètres et atteindre des forces que rien ne peut arrêter.
Mais dans la langue de Molière, nous avons tendance à dire d’abord raz-de-marée, terme assez imprécis, même si cela vient à regrouper plusieurs types de phénomènes de submersion marine, il y a fort longtemps (20ème siècle) un raz-de-marée, illustrait plus, l’ensemble des accidents marins faisant déborder la mer. … Dès lors, on réserva « raz-de-marée » aux évènements d’origine météorologique (tempêtes, cyclones, dépressions) et « tsunami » à ceux d’origine sismique (volcan, séisme mouvement de la croûte terrestre).
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Anecdote vraie, qui définit la puissance des événements
Pour information à Paris, France Métropole, il faut près de 10 ans, pour obtenir entre 5 à 6 mètres de pluie, mais à dans l’ile de la Réunion, ce phénomène peut se produire en quelques heures ou quelques jours, et pour preuve nous citons plusieurs records :
- Cyclone Hyacinthe, 24 au 27 janvier 1980, 3.240 Mm sont tombés en 3 jours à Grand Ilet (altitude 1.150 mètres).
- Cyclone Hyacinthe, 24 au 27 janvier 1980, 5.678 Mm sont tombés en peu de temps à Commerson, (altitude 2.320 mètres).
Les pluies torrentielles dans de tels évènements sont telles, qu’elles finissent par être suivies de coulées de boues et similaires, notamment d’importants torrents de boue.
Les vagues de chaleur, les sécheresses et les pluies torrentielles sont exacerbées par le changement climatique à la fois en termes de fréquence, et de puissance.
En clair, lors d’un cyclone, les vents s’intensifient ; l’air chaud en altitude refroidit et la vapeur d’eau en se condensant forme les nuages, qui happés par la pompe à air chaud, s’enroulent en spirale autour de cette zone de basse pression… qui deviendra l’oeil du cyclone.
Pourquoi les cyclones existent.
Ce sont des régulateurs thermiques, qui dégagent le trop-plein d’énergie des zones tropicales vers des zones bien plus froides. Ces phénomènes météorologiques, puisent leurs origines dans la conjonction de plusieurs facteurs, dont une température de la mer d’au moins 26 ° C, un minimum (hauteur) des eaux allant de 60 à 100 Mètres, les dépressions initiales rendent les massent d’air instables, et un taux hygrométrie très élevé.
Un mouvement se produit alors, associant le puissant flux vertical de la vapeur d’eau, allant vers le haut à une rotation horizontale, provoquant ainsi une force inertielle dénommée Coriolis (du nom de l’ingénieur français Gustave-Gaspard Coriolis). Née de la rotation de la terre, cela crée un effet de tourbillon d’où le nom de cyclone. Tous les phénomènes des cyclones ne s’expliquent pas toujours, car ils ne se produisent pas toujours, même si les mêmes conditions sont présentes.
Les conditions climatiques influent sur l’intensité et la trajectoire des cyclones, ils se déplacent dans une zone très délimitée dénommée (bassin cyclonique), d’abord en direction de l’ouest, puis en direction du sud; l’énergie développée peut être considérable, et dans certains cas, elle peut équivaloir à celle de plusieurs bombes atomiques de type Hiroshima, mais pour information le cœur du cyclone est, et reste toujours une région de basse pression.
Le terme de cyclone, fut crée par le capitaine de marine anglais Henry Piddington, suite à ses études sur la terrible tempête tropicale de 1789, qui fit plus de 20.000 morts, sur la côte indienne de la ville de Coringa, et il s’inspira du phénomène du serpent qui s’enroule en cercle sur lui-même, dénommé « kyklos » en grec. Rarement, mais on l’a déjà vu, les cyclones reviennent à leur point de départ, et parfois privés de combustible (chaleur d’eau), ils s’éteignent.
Des dégâts très conséquents à l’ile Maurice, sans toutefois provoquer des morts.
Plus de 7.500 foyers étaient privés d’éléctricité sur l’Ile Maurice, selon les propos du Premier Ministre Pravind Kumar Jugnauth, mais il n’y a pas de dégâts majeurs, car le phénomène est passé au nord de l’Ile.
Néanmoins des rafales ont été constatées dans certains points de l’ile supérieures à 120 kms/heure, avec des pointes à Port/Louis, supérieures à 150 kms/heure, et les difficultés étaient très grandes sur l’endroit où le bateau est échoué.
Les coupures de courant électrique ont engendré forcément des coupures intenses du réseau téléphonique, coupures aussi dues à la chute de nombreux arbres et pylônes, communiqués de Mauritius Telecom et Central Electricity Board, tout en espérant que la situation redevienne à la normale le plus vite possible (hélas cela dépendra des dégâts constatés sur place).
Mise à jour 8/02/2022 au sujet l’ile de Madagascar, après publication.
Mardi 8/02/2022, après notre première partie de l’article, il convient de préciser que le cyclone Batsirai a fait de nombreux dégâts sur l’ile de Madagascar, et plusieurs dizaines de morts sont à déplorer (les journaux ne sont pas d’accord, sur le nombre réel, mais il ressort un chiffre non vérifié qui irait de 20 à 50 victimes), mais le chiffre, est difficile à vérifier, car le pays est dévasté.
Paolo Emilio Raholinarivo (BNGRC) aurait indiqué à l’AFP que le désastre était bien supérieur aux prévisions, et que près de 50.000 personnes ont dû être déplacées à cause des intempéries, mais que le bilan n’était que provisoire, et qu’à coup sûr, il allait s’alourdir. A priori, il s’est renforcé, durant sa présence sur l’ile, et des vents de 165 à 235 kms/heure ont été mesurés (selon les constatations de la Météo-Madagascar), même certains cimetières ont été détruits, déterrant les corps.
Des personnes déplacées et à l’abri à l’ile de Madagascar
Le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) est le bras opérationnel du Conseil National de Gestion des Risques et Catastrophes (CNGRC). Cet organisme partie des composantes clés de la structure institutionnelle de Gestion des Risques et des Catastrophes (GRC), sur l’ile de Madagascar.
Sans entrer dans les détails, le BNGRC a déjà prévu que le nombre de sinistrés à l’issue du passage de Batsirai à Madagascar pourrait atteindre près de 600 000 personnes et le nombre des personnes à déplacer pourrait s’élever jusqu’à 150 000 personnes, sans tenir compte de tous les aléas qu’ils faudra constater, une fois le cyclone passé.
Ces prévisions ont été établies en fonction des forces et puissances de ce cyclone ainsi que des précédentes expériences en matière de gestion des risques et des catastrophes naturelles, il faut dire que les autorités finissent par avoir de l’expérience en fonction du nombre de cyclones annuels, au moment d’écrire ces lignes, le phénomène n’est pas terminé à Madagascar, mais il semble
D’après Pasqualina Di Sirio, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour Madagascar, le nouveau cyclone pourrait être plus destructeur que l’on ne l’on pense, « C’est une crise majeure », a-t-elle dit aux journalistes. Batsirai devrait toucher les côtes est de Madagascar et notamment la région de Mahanoro, possiblement, toujours au stade de cyclone tropical intense.
Deux jours de panique sur l’ile de la Réunion.
Le préfet de l’ile de la réunion, Jacques Brillant, avait prévenu les 860.000 habitants qu’ils convenait de se barricader, et de ne pas sortir, quel qu’en soit le prétexte, car l’ile était en Alerte Rouge Cyclonique.Toute l’ile était concernée, mais surtout la partie Nord.
Mais toute l’ile était concernée, et un navire mauricien s’est échoué à Saint-Philippe, ce jeudi 3 février, vers 22h. Chance le navire était à vide, mais les opérations pour évacuer le personnel ont été menées à bien, et elles étaient réellement périlleuses, entre autres à cause de la houle.
Les opérations de secours, sont gérées sur place, sous la coordination du CROSS, et les équipes du SDIS et de la gendarmerie sont sur place, ainsi que le pelotons des secours en montagne (PGHM), et le GIGN ; toutes les dispositions sont prises, pour éviter les drames.
Les routes ont été coupées dans de nombreux endroits, et sur la RN1 (Littoral), des opérations en convoi seront organisées pour la reprise de la circulation; quant à la RN 5 dite route de Cilaos, il faudra plusieurs jours pour la libérer à la circulation, car le danger est grand.
Maintenant au moment où nous écrivons ces lignes, l’alerte semble passée du moins à l’ile de la Réunion, mais les dégats sont importants, et Ericka Bereigts le maire de Saint Demis, annonce au moins 10 millions de dégâts, et demande la reconnaissance de l’état de catastrophe, sur toute l’ile.
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Alertes et Couleurs des Alertes
Les Alertes sont classifiées par Météo France par des couleurs, selon leur intensité, il faut y faire attention, et ne pas prendre cela à la légère, car il y a de vrais risques.
- Alerte jaune : soyez attentifs
- Alerte orange : finissez vos préparatifs
- Alerte rouge : intégrez votre abri
- Alerte violette : confinez-vous
- Alerte grise : restez prudents
Ce qu’il faut retenir, c’est que la carte de vigilance fonctionne sur la base de cinq niveaux de vigilance : verte, jaune, orange et rouge et grise (retour à la normale, mais en restant prudent).
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La veille cyclonique
C’est l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) qui coordonne la veille cyclonique au niveau mondial elle a désigné un centre météorologique spécialisé (CMRS Centre Météorologique Régional Spécialisé Cyclones) dans chaque bassin océanique :
- Miami (Atlantique nord et Pacifique nord-est)
- Tokyo (pacifique nord-ouest)
- New-Delhi (Golfe du bengale et Mer d’Oman)
- Nandi (Iles Fidji, Pacifique sud-ouest)
- Saint-Denis de la Réunion (sud-ouest de l’Océan Indien)
Conclusion sur les cyclones
Sur la planète, il y a environ 90 tempêtes ou phénomènes chaque année, tous les cyclones ne sont pas de la même puissance et heureusement pour nous (Katrina-USA, fit, plus de 1800 morts en 2005), et (Nargis-Birmanie, fit près de 140.000 morts en 2008), mais en règle générale, tous ces chiffres dépendent aussi de la densité de la population concernée.
Le nom de tous ces phénomènes est maintenant réglementé, mais en règle générale ces noms sont donnés par la NOAA (National Hurricane Center, National Oceanic and Atmospheric Administration des Etats Unis), ou par l’Organisation Météorologie Mondiale, et depuis 1953, le noms féminins sont permis et utilisés, mais ils diffèrent selon la localisation des océans (Atlantique, Pacifique, Indien).
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Alertes Metéo à la population, dans certaines régions mondiales
Un système existe,pour alerter les habitants des zones concernées, basé sur le Cell Broadcast, c’est à dire la diffusion cellulaire, des messages ou des SMS sont émis pour avertir la population, et c’est déjà actif dans plusieurs pays mondiaux.
Une modification importante est censée intervenir cette année 2022, en France (annonce faite par Le ministre de l’Intérieur, suite à l’affaire Lubrizol), mais pour l’instant, rien ne semble arrêté, selon nos informations obtenues à cet instant.
L’information à la population est une nécessité, ce qui lui permet de s’organiser et de se mettre à l’abri : « Nous devons moderniser la façon dont nous informons la population », propos tenus par nos Ministres Gérald Darmanin, et Barbara Pompili, le 24/09/2021.
Pour en savoir plus, sur les intémpéries et le climat :
- Dérèglement du Climat, calamités en tous genres
- Alerte à la population en cas d’intémpéries
- Cop26, sur le Climat, de gros espoirs !!
Auteur Antonio Rodriguez, Directeur Clever Technologies