L’exploitation du pétrole remonte à une époque très très ancienne (la Mesopotanie), mais son importance, commerciale et industrielle, croît avec la révolution industrielle à partir du xixe siècle pour connaître au xxe siècle un essor économique et aussi une succession de crises (dont la plus importante est liée à une guerre), qui sont loin d’être terminées, et qui ont fait grimper le prix du pétrole et des résidus (hydrocarbures) des différentes étapes des raffinages multiples.
Au départ le pétrole (en latin = petroleum et en grec petra = roche), est en fait une huile minérale d’origine naturelle, qui remontait à la surface, il y a plus de 3.000 ans en Mésopotamie, cela suintait de la terre, et il fut utilisé comme mortier dans la construction des villes et des remparts, et il servait pour le calfatage des coques des navires et pour assurer l’étanchéité des conduites, et des citernes.
Sommaires
Classement des pays producteurs de Pétrole dans le monde
Production Mondiale, les 10 premiers états
- 1 – Etats Unis 573,9 671,6 746,7
- 2 – Russie 554,3 563,3 568,1
- 3-Arab.Saoud. 559,3 576,8 556,6
- 4-Canada 245,8 268,3 274,9
- 5-Irak 222,4 227 234,2
- 6-Chine 191,5 189,1 191
- 7- Emirats Arab. 176,2 176,7 180,2
- 8 – Iran 235,5 224,7 160,2
- 9 – Bresil 142,3 140,2 150,8
- 10-Koweit 145 146,8 144
Production Mondiale, par continents
Ces chiffres sont indiqués en millions de tonnes par an.
- Région 2017 2018 2019
- Monde 4.393,5 4.499,5 4.484,5
- Moyen Orient 1.479,3 1.494,10 1.417,4
- Amérique du Nord 929,2 1.042,2 1.116,5
- Es-URSS (CEI) 698,1 711,1 714,9
- Afrique (hors M.Orient) 384,8 394,5 399,1
- Amérique Sud & Centrale 367,4 333,4 317,0
- Europe (Hors CEI) 164,9 163,2 157,8
Cop 21 -> Cop 26, que de chemin à parcourir.
La formidable exploitation de ces combustibles dits fossiles, est sans le moindre doute à l’origine de la production des gaz à effet de serre ; une telle utilisation d’énergies non renouvelables, cause un réel déséquilibre de part le monde, ce qui ne manque pas d’entrainer le réchauffement climatique.
L’accord de Paris en 2015, ou Cop 21, prévoyait, un réchauffement planétaire limité à + 2°c, ou pour une situation idéale à +1,5 ° C, a l’horizon finale de ce siècle, et cet accord préconisait sans toutefois l’imposer la sortie des énergies dites polluantes, nous en sommes loin, très loi, et 6 ans sont passés déjà, pour ne dire 6 ans ont été perdus, les raisons, en voici quelques unes :
1 – Certains états ne veulent rien savoir, et peinent à tourner la page, car on se fixe des objectifs sur le papier, sans savoir si nous serons capables de les atteindre; l’ONU estime que les Etats restent toujours en un dangereux décalage, et ne prévoient pratiquement pas la réduction du charbon.
2 – Le renouvellement des énergies dites renouvelables ne prend pas, pour ne dire patine, l’AEI estime que la part du renouvelable devrait être multiplié par presque 10, et pour ce faire il conviendrait d’installer des panneaux photovoltaïques, dix fois plus qu’aujourd’hui.
3 – Certains secteurs, auront du mal à se passer des énergies fossiles, comme l’aviation et la pétrochimie, même si les recherches autour des hydrocarbures de synthèse (neutres en carbonne), pourraient s’avérer des pistes intéressantes mais nous n’en sommes pas encore là.
Une option très peu exploitée, semblerait être l’avion à hydrogène, mais les avions sont loin d’être au point, donc il conviendra de trouver d’autres options, afin de réduire la consommation actuelle des énergies fossiles.
Cop 26, les espoirs sont là, sachons relever les enjeux.
Que de temps perdu, depuis 1992, et l’adoption de la convention-cadre des nations unies sur le Climat, qui donna naissance à la COP
La COP 26 se déroule du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse. Elle est organisée cette année par le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie, et comme son nom l’indique, c’est la 26ème fois qu’elle se réunit.
Mais elle aura fort à faire, car cette année passée a été destructrice et pour ne dire calamiteuse, des feux monstrueux en Amazonie, des feux en Californie, des feux en Grèce et en Turkie, et pour finir des feux en Algérie et au Maroc.
Depuis cette date (1995), tous les états signataires se retrouvent une fois par an, dans une ville différente à chaque autour de discussions sur le climat.
Avec un objectif : suivre les accords mis en place, et tenter de trouver des solutions pour ralentir le réchauffement climatique.
Un réel espoir, les Etats Unis, depuis l’élection de Joe Biden et la Chine, semblent plus décidés que jamais à jouer le jeu, et à aller dans le bon sens, espérons-le, il en va de la survie du monde.
Auteur – Antonio Rodriguez, Directeur de Clever Technologies.