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Multiplications des Arnaques sur les différentes plates formes

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 Arnaques en tous genres, les escrocs ont de le suite dans les idées.

Toutes les arnaques aux plates-formes sont possibles sur internet, et celles faites à travers les plateformes sont légion dans toutes les régions du monde, les hackers ou arnaqueurs, utilisent toujours les même procédés, et parfois pour un œil averti, il sera facile de les identifier, nos conseils, n’allez jamais sur un site, que vous ne connaissez pas, n’ouvrez pas un e-mail inconnu, ne donnez jamais vos mots de passe.

Depuis fort longtemps, pour tenter de lutter contre les arnaques qui sévissent sur internet, par téléphone, par e-mail, et y inclus par messagerie SMS, une application a été créée Signal Arnaques, pour les recenser et les signaler très facilement, en complément des autres plateformes gouvernementales, telles que Pharos ou Signal-Conso.

L’explosion du e-commerce, fait que les arnaques suivent le même rythme, les plaintes sont nombreuses, et seulement moins d’un 1/5 (environ 16 %), arrivent à obtenir réparation partielle ou totale, et c’est pour contrer cela que le site Signals-Arnaques.com a été créé (pour la justesse de cette histoire, le site a été créé par deux jeunes français), et que le site concerne tous les types d’arnaques.

Fraudes et arnaques sur les plateformes de dons

Le covid-19, sévit depuis près de deux ans déjà, mais cela ne met pas en sommeil les escrocs et arnaqueurs, ils sont très actifs, sur le net et sur les réseaux sociaux et profitent du contexte et de la crise, pour lancer des campagnes d’appels aux dons, sur les plates formes de cagnottes en ligne, et sur des plateformes de crowdfunding, pour récupérer les dons, qui ne soutiendront jamais la cause indiquée.

Tracfin veille au grain, en s’appuyant sur l’APCR (organisme de contrôle des IFP), et les autorités veillent à assurer un contrôle poussé sur toutes ces organisations pour lutter contre le blanchiment d’argent, et le financement du terrorisme dans le monde, et toutes ces plateformes doivent être enregistrées avant d’être publiques, toutes les cagnottes se doivent d’être immatriculées IFP.

La vigilance est de mise, car les offres évoluent très rapidement, et les escrocs, et comme l’actualité mondiale est très riche, les arnaqueurs s’appuient sur tous les drames humains dans le monde, pour monter de nouvelles opérations, et piéger les internautes, par des messages adaptés à chaque contexte.

Fraudes sur les plates formes de bitcoins et cryptomonnaies

Volontairement nous ne rentrerons pas en dĂ©tail, sur ce que sont les cryptomonnaies, dont le nombre augmente chaque mois, et depuis 2010, date de la crĂ©ation de la première crypto monnaie, beaucoup d’entre elles ont vu le jour, Ă  tel point que le mot « cryptomonnaie » est l’un des plus recherchĂ©s sur le net.

Certaines d’entre elles font beaucoup pour la renommĂ©e, des ces projets plus ou moins sĂ©rieux, qui fleurissent ici et lĂ  de par le monde; une des plus connues est le Bitcoin dont la cĂ´te dĂ©passe les 50.000 Dollars USA,  et c’est vraiment considĂ©rable, mais les arnaques Ă  la cryptomonnaie, suivent aussi le mĂŞme rythme, et quotidiennement des fraudes importantes sont dĂ©noncĂ©es.

Le mois dernier, selon le journal capital.fr  une association dijonnaise, des cryptomonnaies pour le compte de particuliers a mystérieusement perdu les fonds de ses clients. Son président s’est évanoui dans la nature.

Quant Ă  Lci.fr, il relatait aussi une affaire bizarre, d’arnaque Ă  deux milliards de Dollars USA, mais partout dans le monde de tels faits sont relatĂ©s, en Turquie, 400.000 investisseurs se sont fait avoir et du jour au lendemain, ils ont perdu leurs avoirs, et le crĂ©ateur de la plateforme a aussi disparu.

Nous n’avons pas de conseils Ă  donner, sinon que de faire preuve d’une grande prudence, et retirez vous au moindre doute, ne vous laissez pas attirer par ces publicitĂ©s allĂ©chantes.

Fraudes sur les plates forme de diffusion en continu, « streaming ».

La fraude au streaming est aussi connue, comme fraude pour manipulation de streaming, appelĂ©e aussi parfois « fraude Ă  la fin du magasin ». Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un acte consistant Ă  augmenter les vues, les flux, les abonnĂ©s et les ventes, dans le but de gĂ©nĂ©rer fictivement des revenus, en manipulant les classements sur les playlists.

Deezer, Spotify, Apple Music et similaires veillent aussi au grain, en faisant le mĂ©nage quotidiennement sur leurs comptes et contenus, qui ne respectent pas leurs conditions gĂ©nĂ©rales d’utilisation et de publication. Spotify est surement l’un des plus explicites, et il explique clairement sur son site, que vous ne devez pas payer pour un service, qui entend vous placer en-tĂŞte sur une play-list.

Sachez que l’action soit volontaire ou involontaire, ces plateformes supprimeront votre contribution sans autre avis, certaines iront encore plus loin, et fermeront tous vos comptes, afin de vous pĂ©naliser un maximum, et ce mĂŞme si vous n’ĂŞtes pas directement le responsable, vous devrez en assumer les consĂ©quences, une règle d’or : Ne payez pas pour un service qui entend vous booster.

Fraudes sur les plates formes de crowdfunding

Commençons par le dĂ©but et expliquons ce qu’est le  crowdfunding, qui  est un moyen de collecter des fonds pour financer des projets et des entreprises, il se passe Ă  travers internet et permet aux collecteurs de toucher un plus grand nombre de personnes via des plateformes en ligne, très souvent spĂ©cialisĂ©es et crĂ©Ă©es pour l’occasion.

Souvent ce sont des porteurs de projets, qui n’ont que très peu de fonds, ou bien des entreprises dĂ©jĂ  crĂ©es, en dĂ©marrage ou en croissance, qui cherchent des fonds alternatifs, pour financer leurs dĂ©veloppements; c’est relativement innovant pour trouver des fonds, en se basant sur des projets nouveaux, cela permet aussi de crĂ©er une nouvelle communautĂ© autour de votre idĂ©e nouvelle.

En clair, le crowdfunding (son nom en français serait du financement participatif), s’oppose aux formes traditionnelles de financement des entreprises et/ou de certains projets  (CrĂ©dit bancaires, Business Angels et autres sociĂ©tĂ©s de capital-risques).

Un site web est spĂ©cialement crĂ©e pour le crowdfunding,  qui permettra l’accès Ă  toute la communautĂ©, site sĂ©curisĂ© un maximum, il doit avant tout inspirer confiance, et vous devrez clairement y inclure les règles de fonctionnement, que l’opĂ©ration soit un succès ou non.

Le crowfundig se présente, sous plusieurs types, parmi les plus usuels :

  • Le crowdfunding en dons (Donation Based Crowdfunding)
  • Le crowdfunding contre rĂ©compenses (Reward-based crowdfunding)
  • Le crowdfunding par la dette (Debt Based crowdfunding)
  • Le crowdfunding basĂ© que l’équitĂ© (Equity-based crowdfunding)
  • Le crowdfunding basĂ© sur les redevances (Royalty crowdfunding
Pour en savoir plus, sur les pratiques frauduleuses dans le crowdfunding, nous vous indiquons un excellent site du gouvernement, qui en dit très long sur le sujet, prenez les 15 minutes nécessaires pour le parcourir, vous verrez que cela ne sera pas du temps perdu :
Enfin pour en terminer avec le sujet, nous vous indiquons Ă  titre d’exemple, 4 campagnes qui ont tournĂ© au cauchemar pour tous les investisseurs, et qui vont probablement amener les gouvernements Ă  rĂ©glementer en la matière.

1 –  The Doom That Came To Atlantic City,

proche du jeu du monopoly , qui en juin 2015, se finit par un « terminus » mĂ©morable, l’agence fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine se saisit de l’affaire, et fit condamner son crĂ©ateur, mais les fonds ont disparu et le crĂ©ateur est insolvable.

2 – Indiegogo,  son porno spatial et ses amoureux du multimedia

autre gĂ©ant amĂ©ricain du crowdfunding, affichait, en 2014, un joli taux de succès, et dĂ©cida de lancer, une campagne de financement du premier porno spatial, puis dans la foulĂ©e, un autre projet funeux « les amoureux du multimĂ©dia », Ă  travers une tablette numĂ©rique, dĂ©nommĂ©e l’UbuTab… aujourdh’ui tout Ă  disparu, et rien ne semble avoir Ă©tĂ© remboursĂ©, pretexte des soucis avec la douane en Pologne, mais plus de 150 personnes ont perdu leur investissement.

3- En France, le jeu Massilia

il semblerait qu’il y ait moins de soucis, mais certains sont retentissants, alors qu’au dĂ©part, les crĂ©ateurs ne semblaient pas mal intentionnĂ©s. Ulule a souhaitĂ© mettre en ligne un jeu dĂ©nommĂ© Massilia, peu de temps après l’initiateur a disparu laissant tous ses soutiens financiers sans nouvelles; abandonnĂ© par le fabricant, puis par les distributeurs, ils ont Ă©tĂ© contraints de dĂ©poser le bilan. Le crĂ©ateur de Massilia aurait Ă©tĂ© conduit Ă  une banqueroute personnelle, selon ses Ă©crits dans une lettre ouverte explicative, consĂ©quence, les investisseurs ont tout perdu.

4 – Glory To Rome, autre jeu et Ă©chec retentissant.

oĂą la naĂŻvetĂ© de son crĂ©ateur a pris le dessus et l’a coulĂ©; pour ce jeu, 21.000 dollars usa devaient ĂŞtre levĂ©s, et surprise ce furent 73.102 dollars qui le furent à  la fin, mais dans le calcul, un oubli fut fait, les expĂ©ditions Ă  l’Ă©tranger Chine et Australie, n’Ă©taient pas budgetĂ©es, et cette petite omission coutera Ă  l’entreprise la coquette somme de 120.000 Dollars USA, ce qui la fit couler corps et biens.

Conclusion, pleine de doutes et de sagesse.

La France est un peu plus couverte sur le sujet, et un dĂ©cret en 2014, tente d’imposer Ă  tous un peu plus de sĂ©curitĂ© et de transparence, avec entre autres l’accès au fichier FICBEN, pour vĂ©rifier la santĂ© financière des entreprises, proposant de telles options.
Des dĂ©marches ici et lĂ , sont faites pour tenter de dĂ©velopper des systèmes d’assurances, pour ce type d’opĂ©rations, et Axa a notamment investi 350.000 €uros, dans Particeep, pour initier les starts-up, aux opĂ©rations de crowdfunding et tenter de leur faire prendre moins de risques.
Propos de Stève Fogue, patron de Particeep Il s’agit d’introduire, une assurance dans les opĂ©rations de crowdfunding, qui devra faire partie d’un des standards indispensables pour crĂ©er la confiance.
MalgrĂ© tout cela, qui dit investissement, prend une part de risque, et le crowdfunding ne change rien Ă  l’affaire, donc attention oĂą l’on met ses sous.
Antonio Rodriguez, Directeur Clever Technologies

 

 

Christophe Durand
Christophe Durand
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