L’histoire du climat avant 1900, jusqu’à la révolution industrielle et le début de ce que nous vivons actuellement le réchauffement climatique, est marquée par une alternance de phases de réchauffement et de glaciation ponctuant les changements climatiques successifs.
La météo est une chose, bien différente du climat, et tout le monde mélange les deux termes quand ils en parlent, nous essaierons dans le présent article de clarifier la situation et de remettre les choses à leur place, oui, il y a similitude, non ce n’est pas la même chose, et il faut bien distinguer les deux.
Toute notre histoire passée, fait référence à ces épisodes, la Bible, la révélation de Noé, et son déluge divin, et une autre histoire moins connue sur une conséquente crue fluviale en Mésopotamie (croyances passées).
Actuellement les activités humaines, sont la première cause, de l’accroissement inexorable de notre climat, (réchauffement climatique) presque tout le monde en parle, mais peu de gens agissent, et pourtant un réchauffement climatique de l ou 2° degrés, pourrait entraîner des conséquences dramatiques, pour ne dire irréparables.
Des efforts sont faits ponctuellement ici et là, mais si peu importants, que cela ne change presque rien au fond, les intérêts divergent, les forêts sont rasées à longueur d’année, les émanations industrielles sont de plus en plus nombreuses, et les résidus jetés à la mer aussi, sans la moindre précaution, ni la moindre réserve, augmentant ainsi le désastre.
Commençons par le commencement, et parlons vrai, quand on sait de quoi on parle, on sait forcément comment mieux agir ; savez-vous la différence entre climat et météo, tout le monde en parle, mais personne ne fait exactement le distinguo essentiel entre les deux :
Sommaires
La Météo en France
Indique le temps qu’il fait, ou qu’il va faire, dans un endroit précis, à un moment précis, ce jour, cette nuit, cette semaine, c’est généralement pour une courte période, et ces indications sont généralement fournies par la METEO Nationale (exemple Météo France).
C’est une science relativement récente, l’idée d’effectuer des observations régulières comme base de travail en météorologie a deux siècles et demi, le médecin Bergerac est le premier qui pensa à tenir un journal météorologique et vers 1760, Antoine Lavoisier (chimiste, biologiste français) établit quelques relations pour prévoir le temps; créant ainsi le lien entre météo et climat, alors que les deux diffèrent.
La création du premier journal de météorologie mit fin, à la période dite : empirisme et dictons; enfin nous pouvions remonter, à posteriori des informations exactes et non inventées, l’idée au départ était de relever et d’enregistrer la météo de façon exacte et certaine.
Considérons donc, que la météo est l’évaluation du temps qu’il va faire, dans un secteur ou une région à très court terme (demain, après-demain, la prochaine semaine, le mois prochain).
Le Climat
Indique les évolutions estimées ou espérées, sur de plus grandes durées ou périodes, sur un pays ou sur une région (ce printemps sera pluvieux, cet été il fera très chaud, cet hiver sera rigoureux) ; en règle générale ce sont les spécialistes météorologues qui donnent de telles indications.
Selon le GIEC (Groupement d’expertise intergouvernemental sur l’évolution du climat) ; la France a subi une augmentation moyenne de 1.5 °C (degrés), depuis le début du 20ième siècle (1900), alors que la température mondiale a un peu moins augmenté (seulement de 1.1° C), en 175 ans.
Toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne, et les régions des pôles, sont véritablement en danger, si l’on ne fait rien en quelques décennies, toute la banquise du nord et du sud pourrait disparaitre, avec les conséquences irréversibles qui pourraient en résulter.
En conclusion simplifiée, nous dirons que le climat désigne un ensemble de facteurs météorologiques (la température, les précipitations, le vent, ce que l’on dénomme des variables de surface, qui sont recueillies ou relevées à un endroit précis, durant une période donnée.
Les experts estiment que la météorologie mondiale a connu trois périodes distinctes,
1 – Antiquité,
Les phénomènes sont analysés comme la volonté des Dieux, et ce furent les Chinois qui initièrent par une démarche rigoureuse et régulière, les premières constatations météorologiques. Les Grecs ne sont pas en reste, et on leur doit aussi, une approche plus analytique, et des explications plus cohérentes et rationnelles.
2 – Chute de l’empire romain d’orient, Vème siècle
En réalité jusqu’à la Renaissance, c’est un semblant d’immobilisme (multi domaines astrologie, astronomie), etc etc , c’est la période dite des dictons météorologiques. A cette époque d’ailleurs on ne parlait pas encore de science, c’était plutôt une pseudo-science, qui était le résultat aussi de connaissances passées, et donc des dictons.
3 – Période actuelle, dite 3ème période
C’est la naissance de la météorologie dite moderne, la révolution industrielle et les développements maritimes et ferroviaires ont créé le besoin d’analyser le temps, de manière officielle et systématique, on se devait de prévoir, pour mieux anticiper, les voyages et les déplacements.
C’est aussi l’époque de l’école de Bergen, qui développa pour donner sa vraie place à la météorologie, en développant les radiosondages et les radars météorologiques, dans le but d’étudier le temps, de manière continuelle, journalière, permanente afin de mieux la retracer.
Partout le climat se détériore, et personne n’agit réellement.
Feux de forêts qui accentuent nos étés caniculaires, pluies diluviennes, inondations en tous genres, débordements de rivières, le réchauffement climatique en France est déjà là, demandez aux agriculteurs et arboriculteurs des régions du Sud de la France.
Les arbres qui fleurissent avant l’heure, et dont les fruits sont détruits par les dernières gelées, des chaleurs insupportables, des pluies et de la grêle qui tombent comme jamais par le passé, mieux que tous autres, nos paysans sont les témoins de ce déclin inexorable.
La fonte des glaces, en Arctique, les régions inondées, dont certaines vont disparaitre (Camargue, Région Bordelaise, Venise verte en marais poitevin), souvent inondées, ce sont les signes annonciateurs qui ne trompent personne, le dérèglement climatique est en cours, et il semble inexorable.
La prochaine montée de nos mers, est presque certaine, et les modèles climatiques les plus optimistes prévoient entre 50 et 60 centimètres d’augmentation du niveau de l’eau, inondant ainsi des régions complètes, qui ne s’en remettront pas.
La Cop21 a laissé entrevoir de gros espoirs, plus ou moins déçus.
Du 30 Novembre au 12 Décembre 2015, eut lieu à Paris (au Bourget, 96), la conférence de Paris sur les changements climatiques. Son but, réduire ou limiter le réchauffement climatique dans le monde, 195 pays ont participé, et à la fin de la conférence les espoirs étaient grands, pour une éventuelle réussite, (accord international sur le climat).
Le 12 décembre 2015, Laurent Fabius scellait d’un coup de marteau historique à Paris un pacte ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre conclu par 195 pays réunis pour la COP21 ; hélas, quelques années après, tout le monde semble avoir oublié ses engagements, d’importants pays, (inutile de les citer), ont dénoncé ces accords.
A tel point que le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres récemment a déclaré ce qui suit : « les politiques climatiques ne sont toujours pas à la hauteur de l’enjeu » ; en réalité il dit cela, car il constate que selon les meilleures prévisions mondiales, durant le présent siècle : le monde file bien plus que sûrement vers une hausse de 3 °C, ce qui constitue un terrible constat d’échec.
La Cop26, reculée et presque abandonnée, à cause de la pandémie Covid-19.
La crise sanitaire à plus ou moins obligés les autorités à repousser à cette fin 2021, la prochaine conférence qui initialement était prévue à Glasgow.
En attendant et sur l’insistance de la France et du Royaume Uni, il a été décidé de donner un nouveau souffle à l’ambition climatique, en organisant un sommet virtuel à l’ONU.
Certains pays sont plus porteurs de ce projets que d’autres, qui a priori, semblent ou veulent ignorer les conséquences d’un réchauffement climatique.
Conclusion – Le retour des deux grands nous redonne de nouveaux espoirs.
La Chine est revenue dans la boucle, en s’engageant sur une neutralité Carbonne pour 2060, suivies par le Japon et la Corée, avec un objectif pour 2050.
La toute récente élection de Joe Biden, et suite à la mise en place des ses équipes en 2021, il ou elles ont mis en avant la volonté de revenir à l’accord initial de Paris.
Si l’on suit les propos du directeur général de l’institut du développement durable et des relations internationales, Sébastien Treyer (Iddri), on passe de discussions sur des ambitions marginales, à une vraie course à la neutralité carbonne, et c’est tant mieux, en termes d’espoirs.
autres articles