Plus de 200 expériences de réalisées, dont le tournage d’un film, par deux Russes Klim Chipenco et Ioula Peressild, qui sont venus le voir sur place, des images par centaines, et des souvenirs inoubliables, tels que ses quatre sorties dans l’espace, à bord du véhicule dénommé EVA, ou une dictée sous forme de lecture d’un texte de Marguerite Duras – Un barrage contre le Pacifique.
Aux premières heures de la journée, la capsule a amerri à l’endroit plus ou moins prévu, tout près il y avait un bateau pour le récupérer et un hélicoptère pour le ramener sur terre, et initier la batterie de tests nécessaires, aux contrôles de sa santé, car six mois en apesanteur, c’est long et contraignant, tout l’organisme en prend un coup, et il faut vérifier tous les paramètres vitaux, tension artérielle, circulation du sang, et toutes les autres réactions physiologiques.
Cette autre expérience positive aura été, celle de lancer depuis l’espace la première dictée, pour les petits et les grands; coorganisée par le Musée de l’Air et de l’Espace, France Culture et l’Agence Spatiale Européenne, dictée à deux étages, comme les fusées, c’est ainsi qu’ils l’ont dénommée, un premier niveau pour les plus jeunes, et un second pour les plus âgés ou plus confirmés.
Sommaires
Le retour sur terre, pèse d’un poids énorme sur la santé de tous les astronautes.
Une fois passé le stress du retour sur terre, amerrissage, récupération, transport en hélicoptère au centre de Floride, il convient de s’occuper de la santé physique des astronautes, qui viennent de passer de nombreuses semaines en apesanteur, à tel point qu’ils sont incapables de se tenir seuls debout et qu’il leur faut une aide humaine.
Leur densité osseuse a beaucoup diminué et le risque de fracture est réel; il faut aussi contrôler les éventuelles infections, notamment le Covid-19, même s’ils sont vaccinés avant leur départ; mais leur système immunitaire sera considérablement affaibli, et il leur faudra des semaines et des semaines pour revenir à la normale (en fait se récupérer).
En l’absence de gravité, tous les fluides corporels sont un peu sens dessus, dessous, tout se dérègle, et c’est ce qui donne parfois le visage bouffi aux internautes quand ils reviennent sur terre; la pression intracrânienne, est parfois à l’origine de certains malaises passagers ou permanents, tels que des atteintes oculaires, dont certaines deviennent définitives.
Le retour sur terre, un programme prévu et préparé à l’avance.
Dès leur retour, les astronautes sont bousculés par les obligations auxquelles ils doivent se soumettre, il faut commencer par les remettre à l’endroit si l’on peut dire les choses ainsi, et après les premiers tests au Centre Spatial de la Nasa à Houston, Thomas Pesquet prendra la route de l’Europe pour le Centre européen des astronautes à Cologne.
Et là, c’est une autre chanson, plusieurs semaines de tests et de réhabilitation pour tout vérifier, car il doit retrouver sa santé et toutes les fonctions qui vont avec. Une attention particulière sera portée sur la colonne vertébrale et les muscles qui la soutiennent, car ils n’ont pas été mis à contribution durant les 6 mois de la présence en apesanteur.
Une étude poussée du « New Engalnd journal of Medicine », il y a quelques années, révéla que les voyages dans l’espace avaient des effets et des répercussions sur les astronautes Russes, certaines déformations du tissus cérébral, pouvait durer et persister, jusqu’à 7 mois, après le retour sur terre, des astronautes.
Le retour sur terre, avec un amerrissage dans l’eau, des appréhensions moindres.
Thomas Pesquet a tenu une conférence de presse vendredi dernier, et il laissait sous entendre qu’il fallait moins craindre un amerrissage sur l’eau que sur la terre ferme, même s’ils étaient plus ou moins troublés et bousculés, par le mal de mer provoqué par l’entrée sur terre.
Les retours sur terre, ne sont pas de tout repos, et passer les heures nécessaires, dans une cabine exigüe et surchauffée, n’a rien à voir avec certains manèges impressionants, comme le prétendent certains; l’entrée dans l’atmosphère peut parfois être mouvementé, dans des cabines pressurisées.
Et que dire des zones que doit traverser la capsule, où extérieurement, la température peut dépasser les 2.000°, et même si la capsule est protégée par le bouclier thermique, le choc à supporter par les hommes qui vont passer de 28.000 k/h à 800 K/h est ahurissant.
Des termes différents pour dire la même chose.
Les Russes, les dénomment cosmonautes, les Chinois Taïkonautes, et nous en Europe et idem pour les Américains, nous les dénommons Astronautes, mais tous en règle générale sont choisis parmi les pilotes militaires d’élite.
Et pour en revenir à Thomas Pesquet, ce dernier a cité les 7 qualités qu’il faut pour être un bon astronaute :
- Etre humble
- Savoir travailler en équipe
- Etre patient
- Savoir s’entendre et comprendre les autres
- Savoir Communiquer
- Etre un bon dirigeant
- Mais accepter aussi d’être dirigé
Sans oublier la nécessité de disposer d’une excellente santé, et des nerfs d’acier, nécessaires pour les périples et autres stages dans les nuages.