Pour elles, trouver des solutions de stockage est un impératif, d’où le fait de devoir recourir à des data centers. Pourtant, ces derniers n’ont pas bonne presse en matière d’écologie, loin s’en faut.
Yves Wespisser, pourtant est confiant. Il sait qu’Immersion4, une entreprise suisse a la solution et qu’elle peut changer, rien que cela, la face du monde en termes de data center, sans impacter la planète.
Sommaires
Yves Wespisser : Pourquoi avoir besoin d’un cloud plus vert ?
Le cloud. Le nuage, si on le traduit. Pourtant, en termes écologiques, le cloud ou plutôt les data centers ; soit des centres bien physiques qui permettent d’héberger toutes les données ; sont une vraie menace qui impactent massivement sur l’évolution du changement climatique.
Yves Wespisser en a pleinement conscience ; lui qui est un entrepreneur accompli. C’est pourquoi il soutient, depuis sa création, Immersion4. Ce n’est d’ailleurs pas le seul, comme nous allons le voir plus loin.
Personne, y compris le gouvernement n’ignore le fait que les data centers et le numérique sont énergivores, puisqu’une loi, celle des finances de 2020, demande à ces mêmes entreprises ainsi qu’aux collectivités de mettre en œuvre des stratégies pour lutter contre les effets néfastes du numérique, tout en leur demandant, d’un autre côté, de devenir digitales à 100%.
Pour les entreprises ; si l’on met en avant les économies réalisées en dématérialisant les pratiques, cela se révèle faux. Oui, visiblement en termes d’achat de ramettes de papier et d’encre, viser le zéro papier est séduisant et on peut se dire que l’on ne paie pas l’expédition des enveloppes.
Mais quand on sait que l’envoi d’un mail équivaut à une ampoule allumée pendant une heure, que penser, quand on sait que 300 milliards de courriers électroniques sont envoyés et ce, quotidiennement ?
Au niveau des data center, si leur consommation électrique au niveau mondial en 2016 était de 5%, on estime que cela sera de l’ordre de 20% dans quelques années à peine. Normal, puisque les entreprises, du fait de digitalisation des pratiques, vont de plus en plus avoir besoin des data center. Un chien qui se mord la queue.
Et si on ne parlait que de consommation électrique ! Pour rafraichir les serveurs et les ordinateurs qui fonctionnent en permanence, les data centers utilisent des climatiseurs. Ces derniers ont pour mission que les endroits de stockage ne dépassent pas les 100°.
Les climatiseurs utilisent, chaque année des milliards de tonnes d’eau ; soit une denrée qui, du fait du réchauffement climatique ; va se faire de plus en plus rare. On pense à l’agriculture, aux animaux, aux plantes et à nous, bien sûr, pauvres êtres humains, qui créons les conditions idéales à l’extinction de notre propre race, en plus d’autres espèces.
Ajoutons à cela la corrosion générée par l’utilisation de cette eau et nous avons donc des composants électroniques qui peuvent ne plus fonctionner.
Pour rafraichir les serveurs, les entreprises doivent mettre la main au portefeuille, ô combien, alors qu’elles sont censées viser leur développement et se focaliser sur leur cœur de métier. Alors que certaines veulent être écoresponsables, quelle hérésie.
C’est là qu’arrive, en 2018 une entreprise suisse qui entend répondre à tous ces problèmes : Immersion4.
La démonstration non seulement convainc Yves Wespisser qui voit cela avec son œil d’expert de la finance, mais aussi en tant qu’homme qui entend trouver des solutions aux problèmes lorsqu’ils se présentent.
Une force de caractère qu’il possède depuis tout petit (il est orphelin) et qui l’a mené là où il est aujourd’hui. Après une incroyable levée de fonds, Immersion4 entend rendre le cloud plus vert. Comment ? Nous vous l’expliquons.
Yves Wespisser : Immersion4 est une solution suisse qui a su convaincre des entreprises mondiales
C’est une huile que beaucoup n’hésitent pas à qualifier de miraculeuse et dont la composition restera secrète. De là à imaginer que la formule soit bientôt enfermée à Fort Knox, il n’y a qu’un pas.
Elle permet à des serveurs étanches (bien entendu) d’y être immergés pour ne pas dépasser les 37 degrés. Le caisson dans lequel elle est mise peut être de différentes tailles pour répondre aux besoins présents et futurs des entreprises.
A ce titre, ces dernières n’ont d’ailleurs plus besoin d’externaliser le stockage de leurs données, ce qui limite le coût de fonctionnement. Entre celui pour le rafraichissement et le reste, on estime que les entreprises pourraient économiser plus de 85% sur le coût que représentent pour elles, les datas centers, sachant que le ROI n’est que d’un an, selon le fondateur d’Immersion4.
Des premières données intéressantes, s’il en est, mais Yves Wespisser n’est pas homme à se laisser convaincre aussi facilement. Il lui fallait d’autres arguments, ce qu’Immersion4 a été en mesure de lui fournir.
La chaleur des serveurs ; autrefois perdue ; par le biais d’un recyclage vertueux est acheminée vers des points de collecte pour être transformée en énergie plus verte. Avec elle, l’entreprise peut envisager de se chauffer, mais l’énergie de ces cuves peut aussi être utilisée dans le cadre domestique, par le biais de pompes à chaleur.
Sachant que les français, du fait de la loi sur la transition énergétique sont tenus de trouver des solutions plus vertes pour se chauffer, Immersion4 serait donc une alternative, même si ce potentiel reste encore à finaliser.
Yves Wespisser est confiant dans la propagation de cette solution dans les entreprises. Si Las Vegas utilise déjà Immersion4, c’est aussi le cas de SNCF Réseau et d’autres pays européens et internationaux. Une réussite suisse qui va faire du bien à la planète.
Autres actualités sur Yves Wespisser